Bestiaire d’amour

Série de 12 pièces
Porcelaine, grès enfumé, verre soufflé, verre filé
Le cerf assoiffé
Le songe de la chouette
L’épectase de l’oie
L’amour en marge
La petite mort du goupil
Le baiser des belettes
Le petit fourbe 1
Le petit fourbe 2
Le petit fourbe 3
Drôlerie
La résurrection des pélicans
L’étreinte du dragon

Cette série de sculptures trouve son inspiration dans les bestiaires médiévaux. Leur iconographie foisonnante figure le monde animal non pas d’un point de vue naturaliste mais à travers la dimension symbolique qu’il incarne. Il ne s’agit pas ici de tirer des propriétés des animaux un enseignement moral ou religieux, mais plutôt d’y voir une réflexion sur l’amour.

Des couples que tout oppose selon la symbolique médiévale s’étreignent et s’aiment jusqu’à se dévorer, ou se dévorent jusqu’à s’aimer… Leur esthétique emprunte à la fantaisie déliée des représentations médiévales, faites de courbes, de torsions impossibles, et peuplées de créatures loufoques.

L’union de ces couples impossibles crée une poétique de l’étreinte, un langage du mouvement. À une période où le contact physique est synonyme de menace, où l’on impose la distanciation sociale, ce bestiaire d’amour est une ode au plaisir charnel. Il invite le spectateur à abandonner son regard à cette danse hypnotique.


The Bestiary of Love

Series of 12 pieces
Porcelain, smoked stoneware, blown glass, spun glass
The Thirsty stag
The Dream of the Owl
The Ecstasy of the Goose
Love on the Margins
The Fox’s Little Death
The Weasels’ Kiss
The Little Trickster 1
The Little Trickster 2
The Little Trickster 3
Whimsy
The Resurrection of the Pelicans
The Embrace of the Dragon

This series of sculptures draws its inspiration from medieval bestiaries. Their rich iconography depicts the animal world not from a naturalistic perspective, but through the symbolic dimension it embodies. The goal here is not to extract a moral or religious lesson from the animals’ traits, but rather to reflect on love.

Pairs of creatures, who are complete opposites according to medieval symbolism, embrace and love each other until they devour one another—or devour each other until they fall in love. Their aesthetic borrows from the whimsical fantasy of medieval representations, full of curves, impossible twists, and populated with quirky creatures.

The union of these impossible couples creates a poetic vision of the embrace, a language of movement. At a time when physical contact is seen as a threat and social distancing is imposed, this bestiary of love is an ode to sensual pleasure. It invites the viewer to lose themselves in this hypnotic dance.